Le tube de cuivre pourrait-il aider à tuer les coronavirus ?

Des recherches de plus en plus nombreuses montrent que le cuivre et ses alliages ont des propriétés antimicrobiennes impressionnantes qui pourraient contribuer aux efforts futurs pour ralentir la propagation de virus tels que le Covid-19 et la grippe A, ainsi que de dangereuses infections bactériennes.

Ce métal pourrait-il faire un retour en force à la lumière de la pandémie mondiale de coronavirus et de notre désir d'arrêter la propagation de ce virus et d'autres virus dangereux ? Et les tubes en cuivre sont-ils une alternative viable aux tubes en acier inoxydable et en aluminium dans toutes les applications ?

Le cuivre - l'agent antimicrobien ultime ?

Les propriétés antimicrobiennes du cuivre sont exploitées depuis des siècles. Les tests scientifiques visant à prouver son efficacité à tuer les microbes dans les établissements de santé sont toutefois beaucoup plus récents. Au cours des cinq dernières années, le cuivre a fait les gros titres, des rapports suggérant que le cuivre devrait être le métal de prédilection pour les "surfaces" des hôpitaux et même utilisé dans les uniformes portés par les professionnels de la santé, ainsi que dans le linge de lit et les blouses des hôpitaux, afin de prévenir la contamination croisée des agents pathogènes à l'origine des infections associées aux soins.

Covid-19 kill-time

Des recherches récentes ont montré que le virus Sars-CoV-2 peut persister étonnamment longtemps sur certaines surfaces, notamment les vêtements, les plastiques et certaines surfaces en acier inoxydable. Les surfaces en cuivre, en revanche, ont tendance à tuer le virus en quatre heures environ - ce qui en fait un candidat idéal pour les rampes et les poignées de porte, ainsi que pour les applications hospitalières telles que les perches à perfusion, qui sont régulièrement touchées par les humains.

Mais qu'en est-il des alliages de cuivre - cupronickel et laiton ? Nous n'avons pas encore vu de résultats sur le temps nécessaire à ces alliages pour tuer le virus Sars-CoV-2. Des études antérieures ont toutefois montré que la simple présence de cuivre dans ces alliages confère à ces métaux des propriétés antimicrobiennes accrues. Et plus il y a de cuivre, mieux c'est. Le cupronickel que nous utilisons, par exemple, contient 90% de cuivre et 10% de nickel, avec de petites quantités de fer et de manganèse ajoutées pour la résistance. C'est un ratio élevé. Le laiton que nous utilisons - le laiton CZ108 - est composé de cuivre (63%) et de zinc (37%). Malgré la réduction de la teneur en cuivre, des études ont montré que le laiton est toujours plus efficace que l'acier inoxydable pour tuer la grippe A. On peut donc supposer qu'il en va de même pour le Covid-19.

Tubes en cuivre - aussi solides que l'acier inoxydable ?

Chez Timeless Tube, nous avons tendance à produire la plupart de nos tubes en acier inoxydable car il est polyvalent, durable et offre d'excellentes références en matière de durabilité. Il est très résistant à la corrosion et facile à nettoyer. Un virus comme le Covid-19 pourrait être tué en une minute sur une surface en acier inoxydable si un désinfectant était utilisé - et la surface en acier inoxydable ne serait pas endommagée par les produits chimiques utilisés. Mais cela dépend bien sûr d'un nettoyage régulier.

Le cuivre possède de nombreuses qualités, mais il n'est pas aussi solide que l'acier inoxydable. Cela signifie qu'il est facile pour nous de le façonner en tubes, mais que sa structure n'est pas aussi robuste que celle des autres métaux que nous utilisons. Mais il existe certainement des moyens de renforcer les tubes en cuivre, par exemple en utilisant une tige (en bois ou en un autre métal) à l'intérieur du tube. Nous pourrions également utiliser le cuivre comme enveloppe décorative et protectrice pour recouvrir d'autres tubes.

J'ai le sentiment que les alliages de cuivre pourraient offrir une solution utile au problème de la résistance. Le cupronickel est plus solide que le cuivre et présente une excellente résistance à la corrosion. Mais il n'offre pas le même niveau de "finition" que l'acier inoxydable, car il a tendance à se ternir. Mais est-ce important dans le domaine de la santé ? Nous devons peut-être simplement revoir notre façon de penser à ce qui semble propre et à ce qui est réellement le plus hygiénique. Les barres d'appui, les mains courantes, les barrières de lit d'hôpital, les tiges à perfusion, les accoudoirs des chaises de visiteurs... tous pourraient bénéficier d'un profilage ergonomique plus confortable à saisir - et ils pourraient tous bénéficier d'une hygiène maximale.

Pour progresser dans le remplacement des métaux par le cuivre ou ses alliages, il faudra également que les prestataires de soins de santé et leurs bailleurs de fonds trouvent davantage d'argent pour remplacer les composants existants par des alternatives à base de cuivre, et pour faire face à l'augmentation des coûts de ce métal plus cher. Mais les énormes coûts médicaux et les conséquences dévastatrices de ces maladies contagieuses pour l'économie en général dépasseraient de loin les coûts initiaux.

Prochaines étapes pour Timeless Tube

En tant qu'ingénieurs, on nous demande d'être créatifs. Nous devons lancer et mettre en œuvre de nouvelles idées. Chez Timeless Tube, nous chercherons à savoir s'il existe des applications dans lesquelles nous pouvons utiliser de manière viable le cuivre et ses alliages à des fins d'hygiène, s'il existe une demande en la matière et si les clients sont prêts à la financer.

N'hésitez pas à nous contacter si vous êtes intéressé par nos expériences et nos enquêtes sur ce sujet, ou si vous avez des informations à partager sur le sujet.

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